Impact of War in Ukraine country case studies

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    Impact sur la Sécurité Alimentaire de l’Afrique du Sud et du Mozambique des Chocs Commerciaux Liés aux Importations des Denrées Alimentaires et d’Intrants Agricoles de la RégionRussie-Ukraine : Exploration du Potentiel du Corridor de Maputo, de la Sadc et du Reste de l’Afrique
    (African Economic Research Consortium, 2024-04-02) Ngepah, Nicholas
    Le conflit actuel en Ukraine a eu des conséquences profondes au-delà des frontières du pays, notamment sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans d’autres parties du monde. Il a perturbé les marchés céréaliers mondiaux, en particulier ceux du blé et du maïs, car l’Ukraine en est un grand exportateur. En 2013/14, l’Ukraine était le sixième producteur mondial de blé et en 2019/20, elle a exporté environ 18,5 millions de tonnes de blé, soit 16 % des exportations mondiales (World Food Programme [Programme alimentaire mondial], 2022). Le conflit a entraîné une baisse de la production agricole, en particulier dans les régions orientales de l’Ukraine, où sont cultivées la plupart des céréales du pays. Associée aux perturbations des chaînes d’approvisionnement au niveau mondial, cette situation a contribué à l’augmentation des prix des céréales sur le marché mondial, avec des effets néfastes sur les pays qui dépendent des importations de céréales.L’Afrique du Sud et le Mozambique sont deux pays africains qui ont été touchés par la guerre en Ukraine, avec des effets significatifs sur leur propre sécurité alimentaire. Or la sécurité alimentaire est une question cruciale pour de nombreux pays en développement, en particulier ceux de l’Afrique subsaharienne, où la faim et la malnutrition sont très répandues. L’Afrique du Sud et le Mozambique sont tous deux des importateurs nets de céréales et sont donc vulnérables aux fluctuations de leurs prix au niveau mondial. En Afrique du Sud le maïs est un aliment de base et le pays dépend fortement des importations pour satisfaire ses besoins intérieurs. Bien que le Mozambique produise une grande quantité de maïs, il importe également des quantités importantes de blé et d’autres céréales. La hausse des prix de ces produits de base résultant de la guerre en Ukraine a donc eu un impact significatif sur les deux pays.
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    L’impact de la Crise Ukrainienne sur la Sécurité Alimentaire au Kenya et en Éthiopie : Possibilités Pour une Collaboration Commerciale Régionale
    (African Economic Research Consortium, 2024-04-02) Geda, Alemayehu; Michael, Philliph Musyoka
    L’économie mondiale a connu un ralentissement de la croissance à partir de 2018 sous l’effet négatif d’un nouveau virus Corona. Les réponses politiques à court terme et le ralentissement mondial ont eu un impact majeur sur la croissance, les chaînes de valeur, les revenus, le commerce, la pauvreté et la consommation. L’Afrique subsaharienne a subi les effets modestes de la pandémie et est en train de se remettre du ralentissement. Cette reprise risque toutefois d’être ralentie par la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Au cours des années qui ont précédé la pandémie de Covid-19, l’Éthiopie et le Kenya, à l’instar de tous les autres pays en développement, ont pris du retard dans la réalisation d’un accès équitable à la nourriture pour tous. Aujourd’hui, les effets cette pandémie se font toujours sentir, et la guerre entre la Russie et l’Ukraine a éloigné encore davantage l’Éthiopie et le Kenya de cet objectif d’accès équitable à la nourriture pour tous. Dans les deux pays, la sécheresse fait des ravages ; elle risque d’exacerber la pauvreté et l’insécurité alimentaire, réduisant ainsi les progrès accomplis dans la réalisation de l’objectif de développement durable n° 2 de « Faim zéro d’ici à 2030 ». Les conséquences de l’augmentation de la pauvreté et de la réduction des moyens de subsistance sont manifestes dans l’augmentation des niveaux d’insécurité alimentaire et dans la diminution de la qualité de l’alimentation. Au Kenya, par exemple, le taux de pauvreté national a augmenté de 13 points de pourcentage, passant de 28,9 % au cours de la période pré-Covid-19 (2019) à 41,9 % en 2020, les pertes de revenus étant plus prononcées dans les zones urbaines que dans les zones rurales (Nafula et al., 2020).