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Changement Structurel, Productivité et Création d'Emplois : Le Cas de la Tunisie
(African Economic Research Consortium, 2023) Amara, Mohamed; Zidi, Faycel; Jeddi, Hela
Cette étude regroupe des analyses aux niveaux macro et micro afin d'identifier les principaux secteurs et entreprises qui présentent le plus grand potentiel pour stimuler l'emploi productif en Tunisie. L'analyse au niveau macro utilise des données agrégées au niveau sectoriel pour comprendre les principales caractéristiques des changements structurels, de l'emploi et de la croissance de la productivité. L'analyse au niveau micro ou au niveau de l'entreprise entre dans les détails du processus de réattribution en utilisant les micro données du registre des entreprises tunisiennes couvrant les deux dernières décennies. Les résultats empiriques montrent qu'une augmentation de 1% de la production industrielle génère deux fois plus d'emplois que le secteur des services pour la population en âge de travailler (15-64 ans) ; tandis qu'une augmentation de 1% de la production des services génère deux fois plus d'emplois que le secteur industriel pour les jeunes entre 15 et 25 ans. En outre, la croissance de la valeur ajoutée par habitant entre 2011 et 2018 était une "croissance sans emploi". Elle a été induite par une augmentation de la productivité et du taux d'activité, plutôt que par une augmentation du taux d'emploi. Le secteur manufacturier tunisien est entravé par un gaspillage et une mauvaise allocation des ressources entre les entreprises, les apports en capital étant détournés de leurs utilisations productives, trop de ressources allant à des entreprises moins productives. Les composantes intra et inter-entreprises ont un impact négatif sur la croissance de la productivité du travail et ralentissent les efforts visant à réduire le chômage. Cela démontre clairement la faible performance des entreprises en tant que créatrices d'emplois, tandis que les entrées et les sorties n'ont contribué que de manière négligeable à l'évolution de la productivité du travail entre 2000 et 2020.
Développement Sectoriel : Évaluation les Conditions qui Favorisent l'Emploi des Jeunes dans les Secteurs Clés de l'Économie Nigériane
(African Economic Research Consortium, 2023) Edewor, Sarah Edore; Kollie, Genesis Bhenda
Résumé Le chômage des jeunes est une situation qui s'est aggravée au Nigeria au cours des deux dernières décennies. Cette situation est devenue plus flagrante depuis 2015 en raison d'un déclin de l'économie découlant de la chute des prix du pétrole. Compte tenu du Nigeria, cette étude a évalué les conditions qui stimulent l'emploi des jeunes dans les secteurs économiques clés de l'économie nigériane en identifiant spécifiquement les secteurs économiques prometteurs avec un potentiel de création d'emplois pour les jeunes hommes et femmes ; en analysant l'impact différentiel de la croissance sectorielle sur l'emploi des jeunes dans les zones rurales et urbaines ainsi que sur les axes de genre ; en identifiant les principales contraintes économiques et politiques au développement des secteurs clés pertinents pour l'emploi des jeunes ; et en déterminant les conditions spécifiques nécessaires à l'investissement dans les secteurs identifiés. L'étude a utilisé des données secondaires et primaires, qui ont été analysées à l'aide des statistiques descriptives, de l'avantage comparatif révélé (ACR), de l'élasticité de l'emploi et du modèle de régression logit. Les résultats de l'étude ont montré que tous les secteurs économiques du Nigeria ont le potentiel de créer des emplois, bien qu'à des niveaux différents. Les résultats ont également montré que le Nigeria a révélé un avantage comparatif dans 17 produits exportés par le Nigeria. En outre, plusieurs grappes de production, d'industrie et de commerce ont été identifiées dans le pays et une exploitation appropriée des produits et des divers sous-secteurs dans lesquels ces grappes existent peut contribuer à la création massive d'emplois pour les jeunes. L'élasticité de l'emploi des 12 secteurs sous-étudiés varie positivement entre 0,056 et 0,734, avec les services financiers comme contributeur le plus élevé et le secteur manufacturier comme contributeur le plus faible à l'emploi. Les résultats de l'impact différentiel de la croissance sectorielle sur l'emploi des jeunes par genre ont montré que l'augmentation de l'âge, l'éducation secondaire, la résidence dans les zones urbaines, l'emploi dans les secteurs de l'industrie, de la construction et des services influencent positivement l'emploi masculin, tandis que le statut marital, la réception de transferts de fonds et l'emploi dans le secteur du commerce influencent l'emploi féminin. Par ailleurs, certaines contraintes politiques et économiques importantes pour le développement de secteurs économiques ayant un potentiel de création d'emplois incluent l'accès inadéquat au financement, les mauvaises infrastructures, la corruption, l'instabilité et l'accès inadéquat à la terre. Parmi les conditions requises pour faciliter l'investissement dans les secteurs prometteurs, citons la promotion de l'accès au capital, l'amélioration des infrastructures, des politiques favorables en matière de propriété foncière et de droits de propriété, et la résolution du problème de l'insurrection et de l'instabilité politique.
Identification des Activités Permettant de Créer Davantage d’Emplois en Égypte : Une Analyse des Intrants et des Extrants
(African Economic Research Consortium, 2023) Al-Ayouty, Iman
Entre 2006 et 2017, le taux moyen de chômage en Égypte était de 11,2 %, et de 23,8 % chez les jeunes. La promotion des industries génératrices d’emplois peut atténuer le chômage. La présente étude identifie donc les industries (activités agricoles, d’extraction et minières, manufacturières et de services) ayant un potentiel de création d’emplois, avec une référence particulière aux jeunes. L’étude utilise l’analyse intrants extrants pour calculer les multiplicateurs d’emploi et de production pour l’Égypte au cours de l’année 2016-2017. Une analyse spatiale est également employée pour tester l’autocorrélation spatiale (dépendance) de l’emploi total et de l’emploi des jeunes. Les résultats montrent que les multiplicateurs d’emploi manufacturier les plus élevés, allant de 4,30 à 1,90, sont : Produits alimentaires ; Métaux de base ; Véhicules à moteur ; Produits en papier ; Produits minéraux non métalliques ; Boissons ; Vêtements de travail ; Coke et produits pétroliers raffinés. Parmi les industries primaires, les multiplicateurs d’emploi de l’agriculture, de l’extraction du pétrole brut et de l’exploitation minière sont respectivement de 1,45, 1,43 et 1,37. Les multiplicateurs d’emploi des principales industries de services varient de 2,66 à 1,44 : Immobilier ; Hôtels et restaurants ; Services administratifs et de soutien ; Communication ; et Construction. L’emploi total et l’emploi des jeunes présentent une dépendance spatiale positive, avec un regroupement évident de l’emploi total et de l’emploi des jeunes dans les gouvernorats des régions du Grand Caire, du Delta et de la Haute Égypte. Un grand nombre d’industries multiplicatrices d’emploi de haut niveau et les industries d’alimentation de leurs chaînes de valeur sont également situées dans ces régions, ainsi que dans des régions géographiquement proches. Compte tenu de la dépendance spatiale établie, l’une des principales implications politiques est de diriger les investissements vers les endroits où se trouvent ces industries, et éventuellement vers les endroits où se trouvent les industries d’alimentation le long de leur chaîne de valeur. Il pourrait en résulter un renforcement des liens interentreprises entre les régions et une augmentation de l’emploi total et de l’emploi des jeunes.
Le Défi du Chômage et Chômage des Jeunes dans un Contexte de Croissance Économique Rapide en Ethiopie
(African Economic Research Consortium, 2023) Geda, Alemayehu
En utilisant différentes approches, cette étude a examiné le défi du chômage en général et du chômage des jeunes pendant la période de croissance rapide de l’Éthiopie, 2000-2021. En dehors de la description du profil récent du marché du travail, j’ai constaté un décalage entre les secteurs qui sont les sources de la croissance rapide et les secteurs ayant un potentiel important de création d’emplois. Les exercices de simulation effectués pour examiner l’effet sur l’emploi d’une stimulation de la demande n’ont pas permis de modifier ce phénomène, bien qu’ils puissent entraîner une augmentation de la production. Le problème du chômage est accentué par l’absence de transformation structurelle et une productivité faible ou en baisse dans tous les secteurs. La probabilité d’être au chômage est également relativement plus élevée pour les femmes et les jeunes, par rapport aux hommes et aux adultes, respectivement. Les efforts du gouvernement pour résoudre le problème du chômage des jeunes par la création d’écoles de formation technique et professionnelle n’aident pas non plus. Les résultats de l’étude ont permis de dégager un certain nombre d’implications politiques. Parmi celles-ci, par exemple, la réorientation des incitations et du soutien politique vers les secteurs à fort potentiel d’emploi - les trois premiers identifiés dans l’étude étant l’agriculture en général et l’élevage en particulier, les parcs agro-industriels et la fabrication à forte intensité de main-d’œuvre - pourrait être importante pour relever le défi du chômage.
Le Potentiel d'Emploi pour les Femmes et les Jeunes dans les Secteurs Économiques du Mali
(2023) Traoré, Ousmane Z.; SOUNTOURA, Lansine; DEMBÉLÉ, Aoua Saran
L'objectif principal de l'étude est d'examiner les secteurs et les branches d'activités de l'économie malienne qui ont le plus fort potentiel de création d'emplois pour les femmes et les jeunes. Pour atteindre cet objectif, l'étude est réalisée selon une méthodologie basée sur deux approches : qualitative et quantitative. L'approche quantitative est basée sur une analyse descriptive des principales tendances et sur la dispersion, tout en s'appuyant sur une analyse graphique. Ensuite, des estimations économétriques d'une fonction de production Cobb-Douglas ont été réalisées dans chaque branche d'activité économique afin de déterminer leur potentiel de production et leur potentiel d'emploi correspondant. Ensuite, une analyse descriptive du potentiel d'emploi a permis d'identifier les secteurs d'activité économique qui ont le plus fort potentiel de création d'emplois pour les femmes et les jeunes. La méthode d'analyse qualitative des obstacles à l'emploi et aux opportunités de travail pour les femmes et les jeunes au Mali telle qu'elle a été utilisée est basée sur un cadre proposé par Chakravarty et al. (2017). La méthode d'analyse de contenu est appliquée aux données tirées de la littérature des enquêtes qualitatives entreprises auprès des informateurs clés.
Potentiel de Création d’Emplois pour les Jeunes dans l’Économie Kenyane
(African Economic Research Consortium, 2023) Onsomu, Eldah; Munga, Boaz; Nyabaro, Violet; Munene, Bonface
La création d’emplois est un objectif de développement majeur pour la plupart des économies, y compris le Kenya. Cependant, l’expansion des opportunités d’emploi n’a pas suivi le rythme de l’augmentation rapide de la population en âge de travailler. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer les secteurs à fort potentiel de création d’emplois pour les jeunes au Kenya. L’étude a utilisé l’approche intrant extrant en utilisant la matrice de comptabilité sociale (SAM) 2015 pour déterminer les secteurs ayant le plus fort potentiel de création d’emplois. Les résultats indiquent que l’agriculture, le transport, le commerce, la construction et l’éducation ont le plus fort potentiel de création d’emplois pour les jeunes. Les multiplicateurs d’emploi sont les suivants : agriculture (2,1) ; transport (1,74) ; commerce (1,89) ; construction (1,84) ; et éducation (1,85). Les activités à fort potentiel de création d’emplois comprennent l’élevage, les légumes (horticulture), la production de riz, la production de textiles et de chaussures, ainsi que les hôtels et restaurants. En outre, les résultats indiquent que les secteurs de l’économie kenyane sont interdépendants et diversifiés, couvrant l’agriculture, les services et l’industrie manufacturière. L’expansion d’un secteur a des liens en amont et en aval avec les autres secteurs. Il serait donc important d’adopter une approche multisectorielle globale dans la stratégie de création d’emplois du pays. Il existe de grandes possibilités de créer des emplois en soutenant le développement des secteurs de l’agriculture et des services et en mettant en place des stratégies solides pour accroître les investissements dans le secteur manufacturier.
Programmes d'Appui à l'Emploi et à l'Employabilité des Jeunes dans les Secteurs de Travail au Sénégal
(African Economic Research Consortium, 2023) Dumas, Tsambou André; Diallo, Thierno Malick; Benjamin, Fomba Kamga
La question de l'emploi des jeunes reste une préoccupation majeure au Sénégal. Ces dernières années, le pays a mis en œuvre plusieurs programmes visant à lutter contre le chômage et la précarité de l'emploi des jeunes sur le marché du travail. Cependant, les résultats de ces programmes ne sont pas encore perceptibles. L'objectif de la présente étude est d'évaluer l'impact des programmes d'appui à l'emploi sur l'insertion des jeunes hommes et des jeunes femmes dans des secteurs d'activité à forte capacité de création d'emplois de qualité. L'étude a quatre objectifs spécifiques. Le premier objectif est d'identifier les secteurs d'activité dans lesquels les jeunes sont le plus employés, à partir des données des enquêtes nationales sur les conditions de vie et d'emploi au Sénégal. Le deuxième est d'analyser la qualité des emplois occupés par les jeunes dans les secteurs où ils sont le plus employés, en tenant compte du niveau de sous-emploi visible et invisible et du degré de sécurité et de stabilité de l'emploi. Le troisième est de construire un indice composite de la qualité des emplois et de déterminer les secteurs d'activité les plus susceptibles de fournir des emplois de qualité, en corrigeant les biais de sélection potentiels. Le quatrième est d'utiliser la méthode d'appariement par score de propension pour évaluer l'impact des programmes d'aide à l'emploi sur l'accès des jeunes aux secteurs d'activité offrant des emplois de qualité, à partir des données de l'enquête sur l'amélioration des politiques d'emploi menée en 2018 auprès de 2 746 individus au Sénégal. Les résultats des données descriptives révèlent que la grande partie des emplois occupés par les jeunes sont concentrés respectivement dans l'agriculture, le commerce et la fabrication. Les résultats montrent également que la plupart des jeunes employés dans ces trois secteurs travaillent moins d'heures que la norme, et souhaiteraient travailler plus d'heures ; ils montrent tout autant que ces mêmes jeunes gagnent un revenu insuffisant, ce qui les conduit à chercher un emploi supplémentaire. Ils indiquent en outre que moins de la moitié des jeunes de ces trois secteurs ont un emploi régulier leur permettant de bénéficier du système de sécurité sociale. Pour leur part, les résultats des données économétriques révèlent que les jeunes du secteur du commerce sont plus susceptibles d'avoir des emplois de qualité que ceux employés dans les autres secteurs, ce qui suggère que le secteur du commerce offre aux jeunes de meilleures opportunités d'emploi. Enfin, l'étude constate que les programmes d'aide à l'emploi permettent aux jeunes bénéficiaires d'accéder à des emplois de qualité supérieure à ceux de leurs homologues non-bénéficiaires. Ces emplois de qualité se trouvent principalement dans les secteurs des services et de l'industrie. Les résultats de la présente étude attestent de la précarité de l'emploi des jeunes sur le marché du travail sénégalais, d'où la nécessité de multiplier les programmes d'appui à l'emploi afin d'améliorer l'employabilité des jeunes dans les secteurs offrant des emplois de qualité.
Revenu et Travail pour les Jeunes Hommes et Femmes en Afrique : Une Approche d'Économie Politique et d'Équité Sociale Quant au Potentiel d'Emploi de Secteurs et Sous Secteurs Spécifiques dans les Économies Africaines
(2023) Mutenyo, John
La question de l'emploi des jeunes reste une préoccupation majeure en Afrique, notamment au Kenya, au Sénégal et en Ouganda, bien que ces pays aient mis en œuvre plusieurs initiatives pour réduire le chômage des jeunes. Les données recueillies dans ces trois pays suggèrent que les programmes d'emploi ont eu un impact limité sur l'emploi des jeunes. Cette étude collaborative a donc été mise en place pour : i) identifier les secteurs économiques ou les chaînes de valeur prometteurs pour la création d'emplois pour les jeunes hommes et femmes dans certains pays d'Afrique ; ii) déterminer les conditions spécifiques au pays requises pour que le secteur privé local et étranger investisse dans ces secteurs ou chaînes de valeur ; iii) identifier les acteurs spécifiques au pays qui sont indispensables pour créer ces conditions qui améliorent ou réduisent la sécurité des investissements ; et iv) explorer les moyens de promouvoir l'égalité d'accès et d'opportunités pour les jeunes à ces nouvelles sources de travail et de revenus, en abordant les inégalités liées au sexe, au contexte socio-économique et au lieu de résidence. Pour atteindre les objectifs ci-dessus, une série d'activités interdépendantes ont été entreprises, notamment l'utilisation d'analyses qualitatives et quantitatives, les modèles multiplicateurs utilisant la matrice de comptabilité sociale (MCS) et les enquêtes nationales auprès des ménages (ENM) des pays respectifs, et l'analyse de régression. Les résultats relatifs au Sénégal ont révélé que la majorité des emplois occupés par les jeunes sont concentrés dans l'agriculture, le commerce et la fabrication. Mais en raison des faibles revenus, la plupart des jeunes employés dans ces trois secteurs travaillent moins d'heures que la norme et cherchent un travail supplémentaire ailleurs. Les résultats économétriques ont montré que les jeunes hommes et femmes travaillant dans le secteur du commerce sont plus susceptibles d'avoir des emplois de meilleure qualité, ce qui indique que le secteur du commerce offre de meilleures opportunités d'emploi pour les jeunes que les autres secteurs. Les résultats ont également montré que les programmes d'aide à l'emploi permettent aux jeunes bénéficiaires d'accéder à des emplois de meilleure qualité que les non-bénéficiaires. Les résultats obtenus en Ouganda montrent que les jeunes femmes sont plus nombreuses à travailler dans des activités indépendantes non agricoles, tandis que les jeunes hommes sont principalement employés dans des activités salariées non agricoles. En outre, l'étude montre que le travail agricole emploie la plupart des jeunes par rapport aux autres secteurs. Par ailleurs, les résultats montrent que le travail indépendant non agricole est une source importante d'emploi pour les jeunes dans toutes les régions de l'Ouganda. Les secteurs tels que la production de cultures de rente (café et thé), l'industrie légère, la construction, l'agroalimentaire, la finance et l'assurance, et le tourisme sont les plus susceptibles de créer des emplois pour les jeunes en Ouganda. Les résultats relatifs au Kenya ne sont pas très différents de ceux du Sénégal et de l'Ouganda. Les résultats indiquent que l'agriculture, le transport, le commerce, la construction et l'éducation ont le plus fort potentiel de création d'emplois pour les jeunes. Les activités à fort potentiel de création d'emplois sont l'élevage, les légumes (horticulture), la production de riz, la production de textiles et de chaussures, et les hôtels et restaurants. L'étude recommande d'augmenter les programmes d'aide à l'emploi pour améliorer l'employabilité des jeunes dans les secteurs offrant des emplois de qualité au Sénégal. D'autre part, la promotion de la valeur ajoutée et le soutien à l'agro-transformation, la substitution des importations et le soutien aux entreprises qui utilisent des intrants locaux sont recommandés afin de créer des opportunités d'emploi pour les jeunes en Ouganda. En outre, en raison de l'interdépendance entre les différents secteurs où l'expansion d'un secteur a des liens en amont et en aval avec les autres secteurs, il serait donc important d'adopter une approche multisectorielle globale dans la stratégie de création d'emplois au Kenya. De plus, comme les activités économiques varient d'un comté à l'autre, il est important de stimuler les activités pour lesquelles chaque comté et bloc économique possède un avantage comparatif afin de garantir une création d'emplois durable pour les jeunes. De façon générale, les politiques devraient être holistiques afin d'englober l'ensemble de la chaîne de valeur des secteurs identifiés. Par exemple, soutenir le secteur agricole pour débloquer le potentiel d'emploi des jeunes et des femmes nécessiterait des efforts complémentaires d'investissement dans l'agro transformation pour créer un marché et ajouter de la valeur aux produits agricoles. De même, l'industrialisation nécessiterait des investissements complémentaires dans les secteurs qui fournissent des intrants
Secteurs de Croissance, Jeunesse et Emploi : Défis et Perspectives Document de Synthèse des Études de Cas de l'Éthiopie, du Mali et du Nigeria
(African Economic Research Consortium, 2023-06) Omolo, Jacob
Je souhaite exprimer ma profonde reconnaissance au Consortium pour la recherche économique en Afrique (CREA) pour tout le soutien qui a rendu possible la réalisation de cette recherche. Je suis également éternellement reconnaissant au Secrétariat INCLUDE pour son soutien technique et financier, ainsi que le Forum de recherche économique (ERF) et à l’institut de développement d'outre-mer (ODI) pour leur soutien intellectuel. J'aimerais également remercier les personnes ressources qui ont guidé l'ensemble du processus par des commentaires et suggestions approfondis qui ont façonné cette étude du début à la fin. Les conclusions et les opinions exprimées dans ce document sont exclusivement celles de l'auteur. Elles ne représentent pas nécessairement les vues du CREA ou de toute autre organisation liée à ce projet. L'auteur est donc seul responsable du contenu et des erreurs de cette étude.
Secteurs Potentiels pour une Plus Grande Création D'emplois dans la Région Moan (Moyen-Orient et Afrique du Nord) : Le Cas de la Tunisie et de l'Égypte
(2023) Zaki, Chahir
L'Égypte et la Tunisie partagent plusieurs caractéristiques similaires, étant donné qu'elles sont fortement dépendantes des services, qu'elles possèdent un secteur manufacturier relativement diversifié et qu'elles se sont relativement bien réussies au niveau macroéconomique. Pourtant, alors que leurs économies se sont développées grâce à des politiques de stabilisation, les résultats en matière d'emploi n'ont pas suivi cette croissance, ce que l'on appelle la croissance sans emploi. Ainsi, l'objectif de cette étude est double : premièrement, elle présente les problèmes structurels de l'Egypte et de la Tunisie liés à la croissance et à l'emploi et explique pourquoi la croissance a été sans emploi ; deuxièmement, elle analyse les secteurs qui peuvent générer plus d'emplois. Les principaux résultats montrent que le secteur manufacturier a un grand potentiel pour générer plus d'emplois. Cependant, des réformes profondes sont nécessaires pour rendre le secteur industriel plus compétitif. Il s'agit notamment d'améliorer les compétences des ouvriers, de renforcer la qualité des institutions (notamment économiques) et d'accroître les investissements directs étrangers dans le secteur manufacturier
Soutenir l'Emploi des Jeunes Femmes et Hommes en Afrique : Un Cadre pour l'Analyse au Niveau des Pays
(2023) Velde, Dirk Willem te
Un tiers de la population africaine est composé de jeunes, et un quart des emplois en Afrique sont destinés aux jeunes, soit deux fois plus que la moyenne mondiale. La recherche d'emplois pour les jeunes est étroitement liée au défi général de l'emploi. L'Afrique verra quelque 18 millions de jeunes supplémentaires entrer dans la population en âge de travailler chaque année d'ici 2030, dont environ deux tiers, soit 13 millions, entreront sur le marché du travail. En comparaison, neuf millions d'emplois supplémentaires ont été créés chaque année entre 2003 et 2016, ce qui signifie qu'une augmentation de 50 % du taux de création d'emplois est nécessaire pour relever les défis démographiques. La crise de l'emploi n'est pas un simple défi du côté de l'offre ou de l'éducation et des compétences, car dans la plupart des pays africains, la part du chômage des jeunes augmente avec le niveau d'éducation et le rendement de l'enseignement supérieur a diminué dans plusieurs pays africains. Ceci suggère qu'un niveau d'éducation plus élevé n'est pas une garantie d'emploi, et nous devons considérer quelles actions complémentaires peuvent développer des secteurs qui peuvent attirer des opportunités d'emploi, pour les jeunes hommes et femmes. Ce papier cadre propose donc un cadre en quatre étapes pour identifier et créer des opportunités d'emploi pour les jeunes hommes et femmes :
Travail et Revenus pour les Jeunes Hommes et Femmes en Afrique : Potentiel d'Emploi des Secteurs et Sous-Secteurs Spécifiques dans les Économies Africaines : Une Synthèse
(African Economic Research Consortium, 2023) Hoeven, Rolph van der
Cette étude fait la synthèse de deux documents cadres pour les Secteurs de croissance pour l'emploi des jeunes : An AERC-ODI-ERF-INCLUDE Projet de recherche collaborative, qui soulignent tous deux la nécessité d'une approche sectorielle bien conçue dans le cadre de la transformation structurelle de l'Afrique afin de générer un plein emploi productif, en particulier pour les jeunes. Si un secteur industriel n'est pas nécessairement à forte intensité de main-d'œuvre, la demande intersectorielle, ou la création de valeur ajoutée dans ce secteur, peut stimuler la croissance dans un autre secteur à plus forte intensité de main-d'œuvre, ce qui entraîne une augmentation de l'emploi total. Les liens intersectoriels sont donc importants pour suivre les effets globaux sur l'emploi de tout secteur en expansion. Une question importante est de savoir si les tendances mondiales actuelles peuvent remettre en question le fait qu'en Afrique, une dépendance exclusive vis-à-vis des secteurs industriels reste une voie de transformation structurelle qui a été suivie principalement par les premiers pays en développement. Les tendances mondiales présentant de nouvelles opportunités pour l'Afrique sont identifiées et trois ensembles d'industries pertinentes pour la transformation structurelle et la création d'emplois en Afrique sont examinés. En présence d'incitations appropriées, l'investissement étranger direct et l'investissement intérieur peuvent créer des entreprises modernes qui créent des emplois pour les jeunes, mais, en raison de la croissance encore élevée de la population active en Afrique, "l'informel sera normal" pendant un certain temps un programme pour l'emploi des jeunes doit également se pencher sur les questions de productivité dans ce secteur, tant dans les exploitations agricoles que dans les zones urbaines.
Travail et Revenus pour les Jeunes Hommes et Femmes en Afrique : Le Cas de l'Ouganda
(African Economic Research Consortium, 2023) Mutenyo, John; Buyinza, Faisal; Ssenono, Vincent F.; Asiimwe, Wilson
Cette étude se propose d'entreprendre une étude approfondie du pays pour établir les secteurs économiques ayant les multiplicateurs les plus élevés et le potentiel de création d'opportunités d'emploi pour les jeunes en Ouganda. L'étude a utilisé l'enquête nationale sur les ménages ougandais (UNHS 2019/20) et la matrice de comptabilité sociale (SAM 2016/17) pour l'Ouganda. L'étude utilise une analyse descriptive et une approche multiplicatrice ainsi qu'une analyse de régression en estimant un modèle probit de Heckman à deux étapes. Premièrement, l'étude examine le potentiel d'emploi et les liens entre les différents secteurs avec des emplois décents pour les jeunes en utilisant l'analyse des multiplicateurs. Deuxièmement, l'étude analyse l'emploi des jeunes en équivalent temps plein dans les secteurs en tenant compte des questions de genre en estimant les modèles de régression à deux niveaux probit et Tobit-Heckman. Cette étude révèle que davantage de jeunes femmes sont employées dans des emplois indépendants non agricoles, tandis que les jeunes hommes sont principalement employés dans des emplois salariés non agricoles. En outre, l'étude montre que le travail agricole emploie la plupart des jeunes par rapport aux autres secteurs. De plus, les résultats montrent que le travail indépendant non agricole est une source importante d'emploi des jeunes dans toutes les régions. Les résultats de la régression montrent que l'emploi des jeunes est fortement lié à leur niveau d'éducation, à leur niveau de qualification et à leur lieu de résidence. Cela souligne la nécessité pour les décideurs politiques d'être conscients du gradient rural-urbain, de la qualification et de la remise à niveau des compétences des jeunes dans des secteurs spécifiques pour la création potentielle d'emplois décents. Il est également nécessaire de promouvoir la valeur ajoutée et de soutenir l'agro transformation et la substitution des importations, en particulier les entreprises qui utilisent des intrants locaux, afin de créer des opportunités d'emploi pour les jeunes.
Utiliser les Multiplicateurs de la Production et du Travail pour Cibler les Incitations à une Reprise Économique Rapide : Les Cas de l'Éthiopie et du Kenya
(African Economic Research Consortium, 2023) Mendez-Parra, Max
Cette étude propose une première approche de l'utilisation des tableaux intrants extrants pour calculer les multiplicateurs de la production et du travail. Les études de cas de l'Éthiopie et du Kenya sont utilisées pour illustrer la procédure. Il s'agit encore d'un projet de travail, et dans la version finale, il inclura une analyse sur les autres pays disposant de données adéquates. Les multiplicateurs de production et de travail sont utiles pour comprendre les liens en amont et la création d'emplois dans l'ensemble de l'économie pour des secteurs spécifiques. Les multiplicateurs indiquent la capacité d'un choc induit par la demande à générer de la production et de l'emploi directement et indirectement. De cette manière, il est possible de déterminer les secteurs qui, par des stimuli de nature différente, peuvent avoir un effet maximal sur la reprise économique.

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