CRIMINALITÉ URBAINE ET COMPORTEMENTS DES MÉNAGES : UN EXAMEN DE LA DEMANDE DE SÉCURITÉ DANS LA VILLE DE YAOUNDÉ, CAMEROUN

dc.contributor.authorArmand, MBOUTCHOUANG KOUNTCHOU
dc.date.accessioned2019-07-25T07:38:26Z
dc.date.available2019-07-25T07:38:26Z
dc.date.issued2018-01-04
dc.descriptionHV 6774en_US
dc.description.abstractL’objectif de ce travail est d’analyser la demande de sécurité des habitants de la ville de Yaoundé au Cameroun. En s’appuyant sur la caractérisation du bien économique « sécurité », il s’agit d’investiguer tour à tour les demandes de sécurité publique, sécurité communautaire et sécurité privée fondées respectivement sur la dénonciation de la criminalité, le consentement à payer pour la police de proximité, et l’adoption des stratégies individuelles de protection. Les données utilisées proviennent de l’Enquête Urbaine de Victimisation Criminelle réalisée auprès de 676 ménages et 1 346 individus de la ville de Yaoundé. L’étude s’appuie sur des théories et hypothèses inspirées de l’économie du crime et des méthodes d’analyse de données de natures statistique et économétrique. Divers résultats sont obtenus à l’issue des analyses effectuées. Concernant la demande de sécurité publique, les volumes de dénonciation révèlent non seulement la part jusqu’ici importante des chiffres noirs du crime, mais aussi le paradoxe qui caractérise le processus de dénonciation. Le taux de dénonciation de la criminalité est faible et montre que près de 70% des crimes qui surviennent au sein de la société restent inconnus des services de maintien de l’ordre. Aussi, les victimes rapportent plus à la police les épisodes de victimisation liés aux crimes les moins fréquents, alors même que les crimes les plus courants font l’objet d’une faible dénonciation de leur part. La décision de dénoncer la criminalité est fortement ancrée dans l’arbitrage coûts-bénéfices réalisé par les victimes. Pour ce qui est de la demande de sécurité communautaire, l’intérêt des ménages pour la police de proximité s’explique par des facteurs tels que l’expérience de victimisation, le sentiment de sécurité et le niveau de vie. L’estimation la plus optimiste (élevée et sans biais) retenue est la contribution mensuelle de 2 283 FCFA par ménage. Ce montant représente environ 6,3% du SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti) en vigueur au Cameroun. Enfin, l’analyse de la demande de sécurité privée montre une forte participation des victimes potentielles au marché du crime. Les taux d’adoption des mesures de précaution dans la rue et de protection des domiciles sont respectivement de 65,53% et 64,05%. Un effet de richesse est mis en évidence puisque le taux de protection privée est d’autant plus important que la classe sociale du ménage est élevée. Si les caractéristiques socioéconomiques des ménages déterminent leur comportement de protection, l’efficacité des stratégies de protection en termes de réduction du risque de victimisation n’est pas en reste.en_US
dc.description.sponsorshipAERCen_US
dc.identifier.urihttps://publication.aercafricalibrary.org/handle/123456789/457
dc.publisherUNIVERSITE DE DSCHANGen_US
dc.relation.ispartofseriesThesis CPP;
dc.subjectCriminalitéen_US
dc.subjectVictimisationen_US
dc.subjectDemande de sécuritéen_US
dc.subjectYaoundé, Camerounen_US
dc.titleCRIMINALITÉ URBAINE ET COMPORTEMENTS DES MÉNAGES : UN EXAMEN DE LA DEMANDE DE SÉCURITÉ DANS LA VILLE DE YAOUNDÉ, CAMEROUNen_US
dc.typeThesisen_US
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